‏ Isaiah 2

Qu’il y ait soixante Reines, et quatre-vingts concubines, et des vierges sans nombre ; 1Ma colombe, ma parfaite, est unique ; elle est unique à sa mère, à celle qui l’a enfantée ; les filles l’ont vue, et l’ont dite bienheureuse ; les Reines et les concubines l’ont louée, en disant  : 2Qui est celle-ci qui paraît comme l’aube du jour, belle comme la lune, brillante comme le soleil, redoutable comme des armées qui marchent à enseignes déployées ? 3Je suis descendu au verger des noyers, pour voir les fruits de la vallée qui mûrissent, et pour voir si la vigne s’avance, et si les grenadiers ont poussé leur fleur. 4Je ne me suis point aperçu que mon affection m’a rendu semblable aux chariots d’Haminadab. 5Reviens, reviens, ô Sulamite ! reviens, reviens, et que nous te contemplions. Que contempleriez-vous en la Sulamite ? Comme une danse de deux bandes.

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Autre description mystérieuse de la beauté de l’Epouse ; Amour fidèle de l’Eglise pour Jésus-Christ.
7Fille de Prince, combien sont belles tes démarches, avec ta chaussure ! Le tour de tes hanches est comme des colliers travaillés de la main d’un excellent ouvrier. 8Ton nombril est comme une tasse ronde, toute comble de breuvage, ton ventre est comme un tas de blé entouré de muguet. 9Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d’une chevrette. 10Ton cou est comme une tour d’ivoire ; tes yeux sont comme les viviers qui sont en Hesbon, près de la porte de Bathrabbim ; ton visage est comme la tour du Liban qui regarde vers Damas. 11Ta tête est sur toi comme du cramoisi, et les cheveux fins de ta tête sont comme de l’écarlate ; Le Roi est attaché aux galeries pour te contempler. 12Que tu es belle, et que tu es agréable, amour délicieuse ! 13Ta taille est semblable à un palmier, et tes mamelles à des grappes. 14J’ai dit : Je monterai sur le palmier, et j’empoignerai ses branches ? et tes mamelles me seront maintenant comme des grappes de vigne ; et l’odeur de ton visage, comme l’odeur des pommes ; 15Et ton palais comme le bon vin qui coule en faveur de mon bien- aimé, et qui fait parler les lèvres des dormants. 16Je suis à mon bien-aimé, et son désir est vers moi. 17Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit aux villages. 18Levons-nous dès le matin pour aller aux vignes, et voyons si la vigne est avancée, et si la grappe est formée, et si les grenadiers sont fleuris ; là je te donnerai mes amours. 19Les mandragores jettent leur odeur, et à nos portes il y a de toutes sortes de fruits exquis, des fruits nouveaux, et des fruits gardés, que je t’ai conservés, ô mon bien-aimé. 20

Amour réciproque de l’Eglise pour Jésus-Christ, et de Jésus- Christ pour l’Eglise.

21Plût à Dieu que tu me fusses comme un frère qui a sucé les mamelles de ma mère ! je t’irais trouver dehors, je te baiserais, et on ne m’en mépriserait point. 22Je t’amènerais, je t’introduirais dans la maison de ma mère, tu m’enseignerais, et je te ferais boire du vin mixtionné d’aromates, et du moût de mon grenadier.
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