‏ Psalms 148

Qui déploie sa bonté envers moi, qui est ma forteresse, ma haute retraite, mon libérateur, mon bouclier, et je me suis retiré vers lui ; il range mon peuple sous moi. 1Ô Eternel ! qu’est-ce que de l’homme, que tu aies soin de lui ? du fils de l’homme mortel, que tu en tiennes compte ? 2L’homme est semblable à la vanité ; ses jours sont comme une ombre qui passe. 3Eternel abaisse tes cieux, et descends ; touche les montagnes, et qu’elles fument. 4Lance l’éclair, et les dissipe ; décoche tes flèches, et les mets en déroute. 5Etends tes mains d’en haut, sauve-moi, et me délivre des grosses eaux, de la main des enfants de l’étranger ; 6La bouche desquels profère mensonge ; et dont la droite est une droite trompeuse. 7Ô Dieu ! je chanterai un nouveau Cantique ; je te psalmodierai sur la musette, et avec l’instrument à dix cordes. 8C’est lui qui envoie la délivrance aux Rois, et qui délivre de l’épée dangereuse David son serviteur. 9Retire-moi et me délivre de la main des enfants de l’étranger ; dont la bouche profère mensonge, et dont la droite est une droite trompeuse. 10Afin que nos fils soient comme de jeunes plantes, croissant en leur jeunesse ; et nos filles, comme des pierres angulaires taillées pour l’ornement d’un palais. 11Que nos dépenses soient pleines, fournissant toute espèce de provision ; que nos troupeaux multiplient par milliers, même par dix milliers dans nos rues. 12Que nos boeufs soient chargés de graisse. Qu’il n’y ait ni brèche, ni sortie dans nos murailles ni cri dans nos places. 13Ô que bienheureux est le peuple auquel il en est ainsi ! ô que bienheureux est le peuple duquel l’Eternel est le Dieu ! 14